Heureux au travail, bien dans son corps ?

La société d’aujourd’hui nous demande d’être actifs pour subvenir à nos besoins. Notre corps nous demande d’être heureux pour être en bonne santé. Ces deux aspects sont-ils encore compatibles pour garder forme et vitalité au quotidien ? Je développe ici mon point de vue de la situation et surtout mon expérience sur le fait d’être heureux au travail.

Je reste convaincu de l’équation suivante : Heureux = Energie positive = Vitalité

De nombreuses raisons peuvent justifier le fait de ne pas être heureux au travail. C’était en tout cas, souvent mon ressenti et n’étais donc pas ma place. Peut-être partagez-vous aussi ce sentiment en ce moment ?

10 raisons de ne pas se sentir heureux au travail

Voici une liste non exhaustive des 10 raisons principales de ne pas être heureux au travail. Je l’ai trouvée sur Internet. Peut-être qu’une ou deux lignes vous parleront... J’ai souhaité vous la montrer, car personnellement, lorsque je travaillais pour un employeur, je me suis senti concerné dans 7 de ces 10 cas suivants !

1. Environnement toxique

Un environnement de travail où règnent des comportements négatifs comme le harcèlement, les commérages, ou la compétition malsaine peut rendre le travail insupportable. Une seule personne étant constamment négative, peut ruiner toute la bonne humeur d’une équipe ! C’est du vécu.

2. Mauvais management

Un supérieur hiérarchique qui manque de compétences en gestion, de communication, ou qui est injuste dans ses pratiques peut diminuer la satisfaction au travail de certains collaborateurs.

3. Charge de travail excessive

Une charge de travail trop lourde, des horaires excessifs ou un manque de ressources pour accomplir les tâches peuvent mener à l’épuisement et à la frustration.

4. Absence de reconnaissance

Ne pas être reconnu ou valorisé pour son travail peut démotiver et donner le sentiment que ses efforts ne sont pas appréciés.

5. Mauvais équilibre vie professionnelle/vie personnelle

Un travail qui empiète sur la vie personnelle, avec peu de temps pour les loisirs, la famille ou les amis, peut mener à un déséquilibre néfaste.

6. Ne pas être heureux au travail par manque de perspectives d’évolution

L’absence de possibilités de carrière, de promotion ou de développement personnel peut rendre un poste moins attractif et créer un sentiment de stagnation.

7. Inadéquation entre les valeurs personnelles et celles de l’entreprise

Travailler pour une entreprise dont les pratiques ou la culture vont à l’encontre de ses propres valeurs peut provoquer un profond mal-être.

8. Monotonie et ennui

La routine, l’absence de défis ou de diversité dans les tâches peuvent rendre le travail ennuyeux et démotivant.

9. Salaire insuffisant

Une rémunération perçue comme insuffisante par rapport à l’effort fourni ou par rapport aux besoins de la vie peut être une source de frustration.

10. Relations professionnelles difficiles

Des conflits avec des collègues, un manque de collaboration, ou un manque de communication claire peuvent rendre l’atmosphère de travail stressante.

Se plaindre ou changer de vie

Nous pouvons nous plaindre non-stop de l’atmosphère au travail. Nous avons en général mille et une raisons de critiquer tel ou tel collaborateur. Telle ou telle tâche de travail, etc. L’être humain aime se plaindre. Exprimer ou non son mécontentement. Le pire serait encore de ne pas l’exprimer et de le garder au fond de soi.

Se plaindre offre quoi de bon, si ce n’est du négatif ?

Alors se présente la question du choix. Ai-je le choix de continuer à mener la vie que je mène ? Ai-je le choix de vivre la vie que je souhaite ? Nous avons bien sûr toujours le choix. Tous ! Il est simplement devenu difficile de changer ses habitudes. Son quotidien. Finalement le métro-boulot-dodo serait-il devenu confortable ?

Cet article n’est pas fait pour vous inciter à changer de travail ou de démissionner. Mais pour que vous aussi vous vous posiez les bonnes questions.

Si vous parcourez ces lignes, c’est que vous êtes conscient que quelque chose ne va pas. Que quelque chose dans votre vie devrait changer. Vous vous sentez peut-être plus faible. Avec moins de vitalité, moins d’énergie. Est-ce que votre travail pourrait être une raison à ce manque de vitalité ? Est-ce que votre routine pourrait être une cause de ce manque d’énergie ?

Zombies

Lorsque je présente ce blog, j’évoque « l’effet Zombie » des matins et soirs dans le bus/métro. Cela me rend triste de constater que les gens ne se parlent même plus. Que les sourires ont déserté les transports en communs pendant ces heures de pointe. La foule est entassée, mais chacun reste dans son coin (c’est un peu paradoxal). Se faisant emmener à un endroit qui n’a pas l’air de les réjouir.

Ce qui me désole le plus est de voir les adultes s’avachir sur leur téléphone portable et de laisser leurs propres enfants sans partenaire pour communiquer. Quelle image donnons-nous à nos enfants ? Comment se comporteront-ils à leur tour dans quelques années ? Bref, il s’agit d’un autre sujet.

Je change de voie

Personnellement, j’ai choisi de dire Stop à tout cela. De changer de direction. En-tout-cas, je vais tout faire pour ne plus rentrer dans ce modèle de vie. Pour moi, il s’agit d’une voie sans issue. J’ai un autre but dans la vie, que de satisfaire le rêve de quelqu’un d’autre.

Pourtant, j’avais été bien formaté :

• Faire des études dans un domaine porteur pour avoir un bon diplôme
• Avoir un bon diplôme pour trouver un bon travail
• Avoir un bon travail pour gagner un bon salaire
• Un bon salaire pour payer les factures
• Avoir un travail pour profiter des 5 semaines de vacances qu’on m’offre généreusement

En somme, avoir une bonne situation soit disant « stable » pour plaire à la famille. Pour la fierté de quelqu’un d’autre.

Mais ce domaine porteur, dans lequel je me suis lancé, était-il quelque chose qui me passionnait ? NON. Était-il mon premier choix ? NON. Est-ce que si j’avais vraiment pu décider, je me serais retrouvé à faire ce que j’aime ? Sans doute.

Arriver à la quarantaine, et voir certains amis et connaissances partir trop jeunes, je me pose des questions. Le sens de la vie. Quel but ? Le temps est compté. Mon « coach » me disait : « Life is a one chance ticket, do not waste it ».

Cela me rappelle une citation d’un célèbre entrepreneur :

« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas
la vôtre. »

Steve Jobs

Je ne veux pas avoir de regrets. Être heureux et plein d’énergie. Il faut que ça change radicalement. Bienvenue dans mon blog.

L’esclavage moderne

Le terme paraît peut-être fort, mais qu’en est-il vraiment ? Nous DEVONS travailler, pour gagner de l’argent. Pour pouvoir nous acheter à manger et nous loger (entre autres). Et combler ainsi, à minima, les besoins primaires. En-tout-cas, c’est ce que l’on m’a appris depuis tout petit. Pas à vous ?

J’ai fait énormément de développement personnel, en dehors du travail. Et depuis la fin de mes études. Tombé dans la « marmite rebelle » en 2015 environ, c’était le début d’un grand changement (qui aura pris et qui prend toujours du temps, je l’admets) et d’un grand nombre de questionnement sur l’éducation financière. Vous connaissez peut-être Robert Kiyosaki. Je suis un ancien élève de son académie.

Je suis dorénavant convaincu d’une chose : il ne faut pas forcément travailler dur pour gagner sa vie et avoir une situation. En faisant preuve de créativité, de patience et de détermination, il existe des solutions. Des solutions pour être heureux au travail et en famille. Il ne faut pas avoir peur d’aller en contresens du courant.

A la clé, être heureux. Etre bien dans sa peau et se sentir à sa place. Quoi de plus beau que de pouvoir créer son futur ? Choisir sa vie. Alors je me dois de rester positif et me laisse porter par mon enthousiasme. Au risque de rentrer dans certains conflits.

Des sacrifices en voici, en voilà

Des sacrifices sont parfois (souvent) nécessaires pour avancer. J’en ai fait et en ferai aussi longtemps qu’il le faudra. Jusqu’à ce que je trouve enfin mon équilibre. La réalité est que je n’ai jamais vraiment été heureux au travail. Je n’ai pas eu cette chance. Certaines personnes le sont ou l’ont été. Et je suis sincèrement ravi pour elles. Le fait d’être satisfait au travail, j’en suis sûr, rend heureux et épanoui. En-tout-cas, sur le plan professionnel. Alors je prends le taureau par les cornes et assume mes responsabilités.

Quels genres de sacrifices ai-je fait ?

Des petits et des grands, citons-en quelques-uns.

Bannir la télévision

Pouvons-nous parler d’un sacrifice ? A vrai dire, cela n’a pas été si compliqué pour moi, dans le sens où je ne la regardais pas énormément. La télévision est une source de distraction importante (télé-réalité, sport, films…). Elle demande et mange toute notre attention. Aussi, mon propre avis, elle n’apporte que des éléments négatifs qui finissent par peser sur le moral et donc, sur notre énergie. Exemple concret : le journal télévisé.

Prenons le temps pour nous. De réfléchir à notre vie et chercher des solutions pour devenir meilleur.

Bannir les journaux

Autre source de distraction. Faits divers et vie politique ne m’intéressent pas. Ou plus. Encore une fois, les journaux n’offrent que des mauvaises nouvelles, si nous y regardons de plus près. Si quelque chose d’important se passe, je l’apprendrai tôt ou tard par les voisins 😉

Réduction assez radicale des sorties entre amis et collègues

Même si j’adore le contact humain, je reste quelqu’un de très ambitieux. Cela m’a valu de rejeter nombre de sorties entre amis. Pour être plutôt aimanté à mon écran d’ordinateur à chercher de solutions pour être plus heureux au travail et dans ma vie.

PS : Je ne recommande pas les écrans, surtout le soir ! (voir mon article sur la lumière bleue)

Partir en séminaire plutôt qu’en vacances en famille

Difficile celui-là ! J’accorde une forte importance à la famille. Pourtant, lorsque je me décide à partir me former à l’étranger, c’est un budget et du temps en moins avec la famille.

Déménager à l’étranger

S’éloigner de la famille est difficile. Depuis la fin de mes études, je suis parti vivre à l’étranger pour diverses raisons. L’amour entre autres 😉 Même si j’ai fait ma place aujourd’hui, j’essaie de revenir régulièrement « chez moi » dans ma commune d’origine pour revoir mes proches. Mais rien n’est plus pareil. La distance fait ses effets et certains liens se perdent. J’ai beaucoup de mal avec ce point-ci.

Heureux au travail ?

Comme je le disais plus haut, je n’ai pas eu la chance de faire un travail qui me passionne. Qui me faisait vibrer. Mauvais choix de départ ? Mal orienté ?

Comment être heureux sans faire ce qu’on aime vraiment ? Je ne veux pas avoir la possibilité de faire ce que j’aime uniquement le temps du week-end. Ou 5 semaines par an. Je n’arrive pas à vivre pleinement lorsque mon temps de vie est réduit à quelques miettes par-ci, par-là. Ma philosophie : « La vie doit être vécue comme une aventure ».

Lire mon article : « Se sentir vivant avant tout »

Je me dis que toutes ces questions ont certainement un effet sur ma santé. Sur mon moral, mon comportement. Sur l’énergie que je dégage. Et du coup, sur ma famille. Est-ce pour cela que je n’arrive pas me sentir comblé ? Ces questions sont en réalité liées à des émotions, des pensées et des sentiments que j’accumule avec le temps. Chacun d’entre nous à des émotions qui doivent être traitées, assimilées par le corps pour disparaître.

Nous évoquerons, plus tard, cette éventuelle relation entre les maladies, les accidents et les émotions.

Faites-moi part de vos commentaires et retour d’expériences ci-dessous 🙂