Le travail, les pensées négatives, les mauvaises nouvelles à la télévision, sur les réseaux sociaux, les maladies… La liste est longue. De nombreux facteurs sont aujourd’hui source de mal-être, de crainte. Sans que ce ne soit forcément dû à un événement qui nous est propre. Le stress est partout. Un climat qui semble être entretenu par l’actualité. Alors dans cet univers changeant, comment rester zen au jour le jour ? Comment se sentir bien ?
Dans l’article ci-dessous, je profite de l’occasion pour partager mon avis sur la question. Sur ce que représente, pour moi, le fait de « rester zen ». Car nous pouvons l’interpréter différemment selon notre vécu, notre situation. Je vais ainsi aborder 3 points qui ne feront peut-être pas l’unanimité. Qui pourront même vous choquer. Mais encore une fois, je partage mon propre avis.
1- Rester zen en évitant les médias
Il y a de nombreuses années, j’avais l’habitude de lire les gros titres des journaux. De regarder le journal de 20H, ou encore de surfer sur Internet pour voir ce que se passe dans le monde.
Les informations négatives des médias
Puis, j’ai d’abord pris conscience qu’il n’y a pas grand-chose de positif. On ne parle que d’accidents, de conflits, de guerres, d’aggressions, de catastrophes naturelles. Et ça, tous les jours, toutes les semaines, toute l’année et dans les médias du monde entier.
Quel effet ces nouvelles sont censées avoir sur nous ? Alors je ne vais pas en faire une généralité, mais je vais écrire à mon nom. La peur. Voilà ce que cela provoque en moi. Un monde incertain. Précaire. Où le danger est omniprésent. Un sentiment permanent d’insécurité.
L’Homme n’est pas conçu pour avoir peur ou être stressé en permanence. Mais simplement, lorsqu’il se sent en danger, autrement dit de façon très ponctuelle. En état de stress, 2 hormones « de survie » sont libérées : le cortisol et l’adrénaline. Des hormones très utiles, mais qui à surdose (stress chronique) provoque des effets néfastes sur nos cellules. (étude ci-contre)
Changement radical pour rester zen
J’ai décidé de changer cette habitude de me tenir informé par les médias. Et d’arrêter de lire les journaux. De regarder la télévision. Et d’arrêter d’être à l’affût de vouloir savoir ce que racontent les médias classiques. Et savez-vous quoi ? Je ne me porte pas plus mal.
C’est parfois difficile de rester à l’écart de ces informations, car elles viennent à nous toutes seules. Soit par l’intermédiaire de nos écrans. Soit par des affiches placardées au tabac du coin. On se fait vite happer. On est attiré par ces gros titres qui suscitent une émotion forte ou ces images intrigantes qui éveillent notre curiosité.
Une chose que l’on ne peut pas arrêter, c’est ce que les gens nous racontent. Dans les conversations. Que ce soit avec les amis, la famille, au travail. Si quelque chose est crucial, je finirai de toute façon par le savoir. Ça a été le cas pour la Covid par exemple. Mais je ne chercherai pas à en savoir davantage sur le sujet. Ou en tout cas, je n’irai pas puiser dans les sources citées plus haut.
Métro-boulot-dodo
Ce qu’on entend, ce qu’on lit. Est-ce la réalité ? Peut-être. La vraie question est quelle est votre réalité ? La réalité est selon moi, celle qu’on croit personnellement. Celle qui est juste pour nous. À méditer…
Toutes ces émissions TV, ces faits divers, nous éloignent chaque jour de notre bonheur. Nous n’avons simplement pas le temps pour penser à nous. C’est le fameux métro-boulot-dodo. Et même pendant le métro, on fait quoi ? On ne discute pas avec son voisin, mais on lit les nouvelles sur son téléphone. On navigue sur les réseaux. La vie des autres paraît plus intéressante que la sienne.
Pour récapituler ce paragraphe, je dirais qu’une habitude pour rester zen serait de s’isoler des médias. Qui ne veut pas dire s’isoler du monde ! Rien ne nous empêche de sélectionner nos sources d’informations. Ça peut paraître égoïste, mais le but étant d’avoir une tête plus à même de penser à profiter de la vie. Une vie qui nous est offerte ne l’oublions pas. Profiter du moment présent. Mais aussi à penser à créer la vie que nous souhaitons vivre.
2- Rester zen grâce au pouvoir de la Nature
Ce deuxième point est plus « soft ». Nous avons TOUS à disposition une chose incroyable qui est elle aussi omniprésente : la Nature. Elle est là, et nous attend. Voilà un magnifique lieu pour se ressourcer. Changer ses idées. Pour penser à autre chose.
Que ce soit en forêt, en montagne, à la mer, en campagne, le long d’une rivière, je suis sûr que vous avez tous accès à la Nature. Utilisons-là. Contrairement au point précédent, elle est notre allié pour notre bien-être.
Personnellement, j’ai la chance d’habiter dans un pays, une région où la Nature est proche, rafraîchissante, apaisante. Je dirais même énergisante. Mon conseil serait ici de profiter de la Nature pour rester zen au jour le jour. Prendre l’habitude d’aller faire un tour en nature régulièrement est l’une des meilleures habitudes que j’ai mises en place.
Quelques exemples de ce que la Nature peut nous apporter
- Amélioration du sommeil par la détente et la régulation de notre horloge biologique. Je parle dans un précédent article des cycles circadiens.
- Augmentation de la créativité et de la productivité par son pouvoir réparateur sur le cerveau, permettant une meilleure gestion de la fatigue mentale. Également par la réduction de la surcharge cognitive (accumulation d’informations et de stimuli inutiles). Ce qui améliore la capacité de concentration. Très important la concentration !
- Amélioration du bien-être physique par l’exposition au soleil : il est une source naturelle de vitamine D, essentielle à la santé des os et du système immunitaire. L’exposition au soleil (avec modération !) est bénéfique pour la production de cette vitamine.
- Réduction du stress et de l’anxiété pour réduire le niveau de cortisol. La simple observation de paysages naturels peut aussi avoir un effet apaisant sur le système nerveux.
Un exercice de respiration inédit !
J’en profite de parler de Nature, de stress et d’anxiété pour vous présenter un petit exercice de respiration, que j’ai appris il y a quelque temps en arrière. Il s’agit d’une pépite que je vous partage là. Un exercice qu’il est possible de faire à l’extérieur ou non d’ailleurs. Mais qui aura sur vous, à coup sûr, un effet positif sur le stress et l’anxiété.
Cet exercice de respiration m’a été enseigné en septembre 2024 lors d’une conférence à Paris par Stig Åvall Severinsen en personne ! Ce quadruple champion du monde d’apnée est le premier humain à retenir sa respiration pendant plus de 20 minutes en 2010. (il a fait encore mieux 2 ans plus tard !).
Voici les étapes :
- Inspirez profondément par le nez. Au maximum de vos capacités.
- Emmagasinez un peu d’air supplémentaire dans vos poumons par la bouche cette fois.
- Maintenez l’air pendant environ 5 secondes.
- Expirez lentement par la bouche, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’air du tout dans vos poumons. Ceci va faire baisser l’adrénaline.
- Répétez l’opération à 3 reprises.
Lorsque j’ai réalisé cet exercice la première fois, c’était au Grand Rex. Stig était sur scène. Il dictait les étapes une à une. Le public appliquait. J’ai ressenti un profond soulagement. Comme un poids en moins. J’étais complètement détendu. Essayez par vous-même ! 🙂
3- Rester zen, financièrement parlant
Un peu insolite. Voire tabou pour certains. Je vais parler rapidement d’argent. Cette « habitude » pourrait plutôt représenter une façon de penser que je développe depuis un moment. Friand de développement personnel depuis 2015, j’ai appris à chercher des solutions financières, pour ne pas dépendre d’un seul revenu et aussi d’être plus heureux en dégageant plus de temps pour moi.
J’ai mis des années à appliquer les concepts. Je n’étais simplement pas prêt. En effet, ce n’est pas à l’école qu’on nous apprend à créer notre propre économie, n’est-ce pas ?
- « Créer »… La créativité : compétence essentielle jamais enseignée, et même étouffée dès notre plus jeune âge.
- « Notre propre économie »… Savoir investir pour protéger et développer son capital : encore une compétence essentielle, qu’il aurait été sympa de partager avec ses élèves.
Comme beaucoup, j’ai été formaté à être discipliné à l’école. Pour obtenir un diplôme dans un secteur porteur (surtout pas celui qui m’intéressait qui n’avait, lui, aucun débouché). Pour avoir un bon travail salarié. Un bon revenu. Force est de constater que je ne me suis senti que rarement dans mon élément depuis la fin des études. Ai-je été heureux au travail ?
C’est dans les gênes…
Comme si cela ne suffisait pas, j’ai des croyances ancestrales qui me poussent à chercher absolument la sécurité financière, pour justement rester zen, serein. C’est-à-dire que j’ai du mal, encore aujourd’hui, à développer un projet qui me plaise, sans penser forcément à « comment vivre de cette activité ? » Je sais que c’est une pensée limitante. Que ceci est profondément ancré en moi. Et je suis OK avec cela. Je l’accepte.
Par contre, je me force pour changer cela et agrandir ma zone de confort. Mais progressivement, résultat est que je me force de moins en moins. L’exercice devient une habitude. Car ce que je veux par dessus tout, c’est faire, au quotidien, ce que j’aime. Et pas seulement quand c’est l’heure du week-end à sonné ou les vacances. Vous comprenez certainement où je veux en venir maintenant. Je suis déterminé.
Diverses sources de revenus ne sont pas la finalité
Je sais que j’aurai plus d’énergie quand je ferai uniquement ce qui me plaît. Plus de vitalité. Le fait de développer des sources de revenus différentes n’est pas une finalité. C’est un outil que je place au service de ma vie. Pour avoir plus de temps pour moi. Plus de temps pour ma famille. Plus de temps pour les voyages que j’apprécie particulièrement. La vie doit être une expérience. Nous devrions prioriser le fait de se sentir vivant avant tout.
Si vous aussi vous avez été conditionné de la même manière et que vous souhaitez rester zen au quotidien, peut-être que cette « habitude » de chercher des solutions financières pour avoir plus de temps pour vous serait à considérer.
Ce qu’il faut retenir
Si je devais récapituler cet article en quelques mots, je dirais que rester zen dans toutes les circonstances reste accessible à chacun d’entre nous. Qu’il faut se donner les moyens d’y parvenir.
Les situations de stress prennent vite le dessus. Apprendre à les canaliser est une clé inévitable pour rester zen. Pour y remédier, je m’isole des médias, je passe du temps en Nature et je cherche à développer mes sources de revenus.
Si vous aussi vous appliquer des habitudes pour rester zen au quotidien, partagez votre expérience ou vos astuces dans les commentaires 🙂
